Me voilà de nouveau « branchée » pour vous écrire sur le blog ! J’ai fait ma rentrée la semaine dernière et je peux vous dire que ces derniers jours d’août avaient encore un sérieux air de vacances : dans les locaux administratifs, personne à l’étage. Et vu la hauteur des plafonds, je ne vous dis pas la sensation de vide !
Dans le couloir toutes les portes des bureaux étaient fermées hormis la mienne. Je dois avouer avoir été traversée par des pensées fulgurantes, du type : erreur de date ? Nouveau départ en vacances illico ? Allez, on se motive ! J’ai lancé le café, allumé l’ordinateur. Waouh quelques 350 mails, de quoi rentrer rapidement dans le vif du sujet…
Au théâtre, l’activité avait déjà repris son cours bien que le bâtiment soit fermé au public. Ouf, je retrouve quelques collègues. Tout est calme dans les couloirs. Je pousse les portes de la salle de spectacles. Ils sont là, Christian et François Ben Aïm, en répétition avec les musiciens. Ils créent leur prochain spectacle, La Légèreté des tempêtes, qui associe sur scène danseurs et musiciens. Une pièce qui questionne le désir, présentée au théâtre en janvier.
Je m’installe en salle bien sûr, pour voir ça de plus près. Envoûtée en fait, j’étais, par la musique et la voix qui s’élevaient. Sur scène, les prémices d’une scénographie : 1 table et 3 tours en mouvement. 3 violoncellistes femmes, l’une d’elle installée en hauteur sur une tour. Avec elles, un chanteur percussionniste et Christian Ben Aïm qui esquisse quelques mouvements dans l’espace.
A la fin du filage, après ce moment privilégié dans les coulisses de la création, j’étais bien rentrée cette fois ! Ravie et séduite, happée par le désir d’en voir et d’en entendre davantage. Il faudra pourtant patienter un peu…
Bonne rentrée à vous !
Le Blog du Théâtre des Bergeries 